Mardi 25 mars : grève et rassemblement à 12h30 devant le tribunal de TOURS.

Après un été et une rentrée chaotique avec la gestion calamiteuse des renouvellements des contractuel.les, La PJJ et les enfants sous main de justice sont à nouveau fortement attaqués par le projet de loi Attal déjà adopté à l’assemblée nationale le 12 février.

La justice des mineurs est instrumentalisée par le duo Retailleau/Darmanin au profit de leur volonté d’une politique encore plus sécuritaire. Ils osent parler de « fiasco de la justice des mineur.res » alors que les chiffres démontrent que plus de 85% des mineur.es suivi.es par la PJJ ne réitèrent jamais.

La remise en question de l’excuse de minorité remet en question les principes fondamentaux de notre métier : l’éducabilité.

NON les enfants ne sont pas de dangereux adultes miniatures, ce sont des adultes en devenir.

Que dire de la pénalisation des parents dont les enfants commettent des délits ?

Que dire de la comparution immédiate qui ne laisse plus aucune place à la prise en compte de leur situation sociale, de leur histoire et de leurs capacités à continuer à grandir, murir ?

L’atténuation de peine pour les enfants est un principe datant de 1791. Depuis la France a connu 2 empires, deux retours à la royauté, 5 républiques et le régime de Vichy. Il a fallu attendre 2025, le gouvernement Bayrou soutenu par l’extrême droite le 12 février dernier pour que ce principe fondamental et fondateur de la justice des mineur.es soit remis en question.

Le 25 mars, le texte adopté à l’assemblée passe au sénat qui compte l’endurcir.

Le SNPESPJJ FSU avec d’autres syndicats appellent à la grève et à manifester le 25 mars.