C’est pourquoi nos organisations syndicales départementales rejettent la loi relative à l’ « état d’urgence sanitaire » adoptée par l’Assemblée nationale : cette loi ne prend aucune mesure destinée à fabriquer en urgence des stocks massifs de masques FFP2, aucune mesure pour ouvrir des lits de réanimation et de soins intensifs dans les hôpitaux, aucune mesure pour organiser le dépistage systématique comme c’est le cas dans d’autres pays.
En revanche, cette loi a permis d’habiliter le gouvernement à légiférer par ordonnances pour remettre en cause les droits et libertés des salariés pour une durée indéterminée, notamment en matière de congés payés, de réduction du temps de travail, de repos hebdomadaire ou de liberté de réunion. Ce ne sont pas moins de 25 ordonnances prises en conseil des ministres ce mercredi, du jamais vu !
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