Une première manifestation SNICS-FSU a eu lieu le 22 janvier 2019 à Paris pour s’opposer aux travaux parlementaires sur le projet de loi pour une école de la confiance. Suite à cette première contestation, certains amendements ont été abrogés.
Malheureusement certains autres, portés au vote le 13 et 14 mai prochain, affaibliraient, s’ils étaient adoptés, la politique éducative sociale et de santé en faveur des élèves du ministère de l’Éducation Nationale.
Une intersyndicale SNPDEN, SNICS-FSU et SNIES-UNSA Education a interpellé le ministre de l’Éducation Nationale, M. Blanquer, en dénonçant les ajouts portés par des députés médecins scolaires qui engendreront des modifications graves de conséquence pour la réussite des élèves et des étudiant(e)s, ce que ni les personnels infirmiers, ni les personnels de direction ne peuvent accepter en l’état.
Ces amendements visent à recréer, au sein des ministères de l’Éducation nationale et/ou de la Santé, une structuration de type service dans lequel le médecin, pourrait devenir chef de service et serait assisté par des infirmier.es de l’Éducation nationale de fait détourné.es de leurs missions en EPLE.
C’est au sein de l’équipe pédagogique et éducative, sous la hiérarchie administrative des chefs d’établissement, que les actions des infirmières scolaires permettent de mettre en cohérence les besoins exprimés et leur prise en compte dans les projets éducatifs de santé de notre ministère.
C’est pour cela que le SNICS-FSU a mobilisé à Paris le mardi 7 mai 2019.