Le SNUTER, syndicat de la FSU territoriale du conseil départemental 37, publie le n° 63 de son Grain de sel.
ÉDITO
L’année 2023 a été une année qui marquera durablement notre histoire. La GRANDE HISTOIRE avec la poursuite de la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien, la montée des extrêmes droites partout dans le monde et les effets du dérèglement climatique avec son lot de catastrophes.
Notre HISTOIRE SOCIALE avec la réforme des retraites, la loi immigration et toutes ces lois votées à coup de 49-3.
Notre HISTOIRE LOCALE avec le départ du président du Conseil Départemental, élu sénateur, l’arrivée d’une nouvelle présidente et la désignation de nouveaux portefeuilles pour les conseillers départementaux puis le départ du DGS et la nomination en cascades de directeurs-trices par intérim.
Tous ces changements sont-ils annonciateurs d’un meilleur dialogue social, de progrès pour notre collectivité ? Le courrier adressé à la FSU par la présidente suite à notre appel « Halte au Massacre à GAZA » (page 8) nous laisse pantois d’autant qu’il s’agit de son premier contact depuis ses nouvelles fonctions. Censure ?
L’acte III de la TERRITO se poursuit comme un rouleau compresseur.
Le scénario alternatif proposé par la collectivité après l’échec des propositions du Cabinet d’Audit Ernst and Young apparait comme un plan B que tous les agents dénoncent. Mais l’administration reste sourde aux alertes des représentant- es du personnel et des professionnels.
Le Conseil Départemental n’a pas entendu non plus les demandes des agent-es du versement de la prime pouvoir d’achat, obligatoire dans les fonctions publiques d’État et Hospitalière facultative en Territoriale, créant une rupture d’égalité entre les fonctionnaires.
2024 : la collectivité a choisi une carte de vœux laissant présager le pire. L’artiste a-t’il voulu produire une œuvre reflétant l’état d’esprit des agents ? En tout cas, cette carte a suscité des interrogations, c’est certain.
2024 : pour la FSU, 2024 est une année d’enjeux avec un nouvel exécutif. Loin d’être résignés, nous continuerons à porter la parole des agent-es , à défendre l’exercice de nos missions, défendre nos droits, et nos conditions de travail. Sur le plan national, des chantiers s’ouvrent la réforme de la fonction publique, les négociations sur les salaires, la protection sociale complémentaire, la prise en compte de l’usure professionnelle. Autant de dossiers que nous défendrons !
La rédaction