Trop d’excès inégalitaires, les services publics en danger, nos métiers méprisés…
Le 13 octobre, on doit s’exprimer.
           La rentrée,
– c’est l’inflation et les hausses des prix des produits alimentaires qui conduisent beaucoup à se serrer encore plus la ceinture et fragilisent encore  les plus modestes ;
– c’est B Lemaire qui vante les résultats économiques français les meilleurs d’Europe.
– c’est le président des restos du cœur qui décrit une situation catastrophique face au nombre de demandeurs.
– c’est l’information donnée sur le record de dividendes versés aux actionnaires au second trimestre ; près de 50 milliards d’euros.
– c’est « la jolie fable » du don de Bernard Arnaud aux restos du cœur, symbole caricatural de l’aumône – heureusement défiscalisée – des meilleurs bénéficiaires des politiques en cours au dépens d’un redistribution juste.
– c’est l’annonce d’un projet de budget sur fond d’austérité pour le plus grand nombre et les services publics.
La rentrée pour les agents des services publics, c’est avec seulement + 1,5% du point d’indice.
La rentrée pour l’école publique, c’est la mise en action de la réforme de l’enseignement professionnel pour répondre aux attentes du président Macron : être au service des entreprises, et dans cet objectif, les classes populaires sont sacrifiées et le tri social est accentué.
La rentrée pour les personnels de l’Education Nationale, c’est le ver inoculé avec le PACTe. Ce dispositif participe d’une volonté de briser l’unité professionnelle au service de l’intérêt général pour promouvoir l’individualisation des carrière, donc l’intérêt particulier antinomique de la finalité de la fonction publique.
La rentrée, c’est une n-ième loi immigration et les sempiternels débats nauséabonds sur fond de drames humains : là c’est le tri entre réfugiés et migrants  supposés envahissants, délinquants ou dangereux.

Alors, localement, sur le terrain, dans les lieux de travail, il est urgent et essentiel de débattre pour agir ensemble.
Des mobilisations ont pu payer même si les résultats restent insuffisants : le ministre a lâché pour les épreuves du bac ; pour les salaires, la partie socle pour tous les personnels… Des gains sont possibles et cela doit donner de l’espoir !

Toutes les raisons sont là pour se mobiliser le 13 octobre pour :
– nos salaires
– le partage des richesses et la redistribution
– des choix relevant les défis de la transition écologique
– un projet de loi de finance de la sécurité sociale porteur de justice sociale
– les services publics
– l’école publique au service de la réussite de tous !

Christophe Percher, secrétaire départemental.