Il fallait s’y attendre : pas de réponse du Premier Ministre aux attentes de l’intersyndicale ce mercredi.
La colère a déjà grondé le 18 septembre : 1 million de personnes dans la rue , 8000 manifestants à Tours c’était un coup de semonce inquiétant pour le gouvernement.
La nouvelle journée d’action du 2 octobre doit peser encore plus fort.
L’enjeu est de taille pour nos métiers de service public, nos salaires, nos pensions, la sécurité sociale, la justice sociale, une juste répartition des richesses…
Faute de répondre aux besoins, l’horizon du pouvoir abandonné à l’extrême droite qui se nourrit des inégalités et de la désespérance du plus plus grand nombre est désormais très concret.
Tous ensemble, mobilisons-nous pour obtenir du gouvernement des orientations opposées permettant :
– des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services publics et des politiques publiques ;
– des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ;
– la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
– une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans.
Les débats animés et documentés autour du budget 2026 amènent à un constat de plus en plus partagé : la justice sociale et fiscale est à reconquérir.
Il est intolérable que les inégalités s’accroissent, que les personnes les plus aisées contribuent proportionnellement moins.
Puisque tout se chiffre, la part de l’impôt distribuée sans contrôle (211 milliards d’aide) aux entreprises se compare aux 44 milliards que Bayrou voulait demander comme effort au plus grand nombre.
Les services publics vivent une crise sans précédent car ils sont au cœur de la cohésion sociale. Ils sont mis à mal depuis trop longtemps, font l’objet d’attaques fortes alors qu’ils devraient être renforcés !
Les services publics, la sécurité sociale, qui fête ses 80 ans, correspondent à notre modèle social qui permet de compenser, de redistribuer pour que chacun ait les mêmes droits à l’Éducation, la Santé, la Sécurité…
Quand certains veulent les détruire pour s’accaparer les contributions, nous réagissons.
C’est le moment. Rendez-vous le 2 octobre.
Christophe Percher, secrétaire départemental FSU37.